Loïc s’est lancé dans la photographie car ses parents lui disait que si il n’était pas doué ni en lettre, ni en mathématiques, il devait certainement excellent dans quelque chose de plus abstrait.
Il s’était persuadé qu’il était destiné à de grandes choses, surtout après les débuts prometteurs de sa page Facebook qui a atteint rapidement les 205 abonnés en 24 heures, et même si 198 d’entre eux sont dans ses contacts.
Lorsque ses ambitions faisaient face à des déserts arides sans oasis ni source d’inspiration, Loïc se laissait envahir par des doutes. Un jour, alors qu’il songeait à jeter l’éponge, il est parti chercher du réconfort sur Facebook.
C’était un groupe dédié aux discussions autour de la photographie. J’ai exposé ma situation, de mon talent en devenir et qui tardait à se dévoiler car j’étais trop souvent confronté au syndrome de la page blanche. Je n’avais rien fait de signifiant depuis que j’avais commencé la photo et je voulais savoir si d’autres comme moi étaient freinés dans leur progression et quelles étaient les raisons à cela. J’ai demandé, sans réel espoir de réponse, comment libérer tout mon potentiel. Et c’est alors qu’on m’a dit d’acheter des livres, d’aller voir des expositions, de me perdre dans les musées. Et quel bouleversement !
Loïc est aujourd’hui une des plus grandes personnalités du monde de la photo de Melun. Sa maman a décidé de prendre une retraite anticipée pour s’occuper de sa carrière.
