Le magazine photo qui aime tous les photographes, même les puristes et ceux qui signent leurs photos.

Pour chercher l’adhésion du public à ses travaux personnels, un photographe décide de s’essayer à l’orthographe

Raymond est photographe depuis cinq ans. Tout du moins il essaye. Car même si il arrive à en vivre, il considère qu’il ne s’épanouit pas pleinement dans ce qu’il fait. Il ne se reconnait pas dans ce qu’il appelle « La photographie alimentaire », celle qui lui fait gagner de quoi payer ses factures. Il aspire à être reconnu pour un travail personnel basé sur la poésie. Il n’hésite jamais à écrire des poèmes pour accompagner ses images.

Mais la page Facebook de ses travaux personnels ne dépasse pas les 50 likes, et les campagnes de promotion n’y changent rien.

J’ai essayé le portrait en lumière naturelle, le studio, la photo de rue, la macro. Rien n’y fait, les gens n’accrochent pas. Récemment j’ai reçu un commentaire peu élogieux sous une de mes photos et qui me demander d’arrêter, je cite :

« Vos clichés ne sont pas mauvais, pas assez pour être bon, mais pas mauvais. Cependant, vous faites tellement de fautes que j’ai les yeux qui saignent. Pour l’amour de tous les dieux, arrêtez tout. Je n’ai même plus assez de sang dans le cœur pour saigner ce qu’il me reste à saigner. »

Mais c’était évident, le problème ne venait pas de mes photos.

Raymond joue à présent tous les soirs aux quiz disponibles sur http://bescherelle.com/